Les filières bioéconomiques reposent sur la valorisation de six grands types de bio-ressources : cultures alimentaires, productions cellulosiques dédiées agricoles ou forestières, bois et assimilés, déchets et sous-produits ligno-cellulosiques, bio-déchets « humides » et biomasse aquatique.
Ces ressources sont exploitées et transformées, à l’aval, à destination de huit types de marchés : alimentation, fertilisants organiques, matériaux renouvelables traditionnels (ex. bois/papier, textiles…), néo-biomatériaux (ex. composites, bio-plastiques), chimie du végétal, biocarburants, bio-chaleur, biogaz et cogénération.
Toutes ces « filières vertes », interdépendantes, renouvelables, sobres et pourvoyeuses d’emplois et d’innovation représentent de formidables opportunités pour les territoires. La part de marché actuelle du « bio-sourcé » est en effet de 5 % en France et l’objectif visé pour 2030 est de 10%.
A eux seuls, les matériaux « traditionnels » renouvelables (bois-matériau, pâtes et papiers, panneaux et bois reconstitués, textile, caoutchouc…) et leurs filières de recyclage (vieux papiers, bois de récupération…) disposent encore de grandes marges de développement et d’innovation, notamment dans la construction.
Les externalités positives (emplois, émissions de carbone évitées…) des filières agriculture, agro-industrie et forêt-bois-fibres sont autant d’opportunités et de bénéfices pour la collectivité !
L’innovation étant le levier sine qua non de la compétitivité de nos entreprises et de nos territoires, ALPHAE propose une approche d’élargissement interdisciplinaire des processus d’innovation pour co-construire une chaîne de valeur cohérente de la filière et proposer des propositions de valeur en adéquation avec les attentes du marché.